L'Ecriture au temps des Pharaons
Pour les Egyptiens, l’écriture
hiéroglyphique revêtait un caractère sacré et divin. Les
hiéroglyphes étaient en effet considérés comme une
« traduction » de la parole des dieux qui permettait de
restituer la part divine du monde dans son moindre détail, de
transmettre et expliquer le savoir hérité des dieux. Les
informations transmises par ces caractères sacrés étaient
inspirées des dieux. L’action de médiation entre l’écriture et
le décodage des hiéroglyphes relevait du divin. C’est pourquoi
le fait de lire, écrire et comprendre les hiéroglyphes
impliquait un accès à une connaissance sacrée et divine, chose
très importante chez les anciens égyptiens qui n’était réservée
qu’à quelques personnes. |
La naissance de l’écriture :
Sous le règne de Narmer ou Ménès eut lieu la
réunification de l’Egypte. En effet, jusque-là coexistés deux royaumes :
La Haute et Basse-Egypte. Ainsi, débute l’Ancien Empire où apparaît
l’écriture hiéroglyphique.
Les premiers hiéroglyphes sont datés d’environ 3200
av. J.C et seront utilisés
pendant près de 3500 ans. C’est l’écriture la plus
longtemps utilisée par une même civilisation dans toute l’histoire de
l’humanité.